C’est parti pour un petit road-trip de deux petites semaines entre frangins dans la région de la Géorgie et de l’Arménie. Après une magnifique escale dans ce magnifique pays qu’à l’air d’être la Biélorussie dont on entend beaucoup parler (lol) on arrive à 3h du mat à Tbilissi, la capitale. La Géorgie c’est 5 millions d’habitants dans un reste de l’Union Soviétique grand comme la région Auvergne Rhône-Alpes. Ici on est essentiellement en montagne, c’est la région du Caucase, avec le Caucase du nord servant de frontière avec la Russie, avec des sommets à plus de 5000m…
Ici pas besoin de trop réfléchir, un taxi nous emmène dans le centre pour 25GEL soit 7€, à 100km/h pendant 20mn. On passe quelques heures dans un dortoir pour récupérer un peu, une douche et nous voici dans la chaleur à arpenter les ruelles du vieux centre-ville.
Tbilissi a du charme, vieilles maisons, petites ruelles pavées, églises cachées, allées bordées de platanes et cours arborées, on est content de trouver de l’ombre. On y trouve quelques rues très touristiques avec les allées de restos ou de boutiques souvenir. Et oui, peut-être qu’en France la Géorgie sonne encore comme une destination bizarre, mais c’est pourtant très touristique !
Un premier restaurant que l’on sent pourtant cher nous donne le ton direct, c’est pas un voyage qui va nous ruiner ! Ici comptez 30c le pain (qu’est-ce qu’il est bon quand il est tout chaud !), 60c le café (bon souvent il faut aimer le café turc), 80c la pinte de bière, 5€ le boeuf strogonoff au resto, 70c le litre d’essence (mais ça pas au resto hein).
On récupère notre destrier pour le voyage, un 4×4 Nissan X-Trail. Alors oui ici et on le verra plus tard, un 4×4 est le bienvenu ! Ce sera la grosse dépense du voyage, mais comptez seulement 42€ par jour ce qui reste très bon marché pour un 4×4 ! On fait le tour du véhicule, on paie cash, assurance comprise et c’est parti, première heure crispé pour la conduite de cette grosse machine au milieu de la conduite de taré des géorgien. Ici aucune règle, “je vais plus vite donc je passe, jamais compris cette histoire de lignes au sol…”. Tout le monde force le passage à tout le monde d’ailleurs c’est simple, les gens ont soit une vieille lada, soit une mercèdes. Finalement c’est un peu comme conduire à Paris, on joue un peu au con, on force aussi, on frôle puis finalement on ne touche pas, sauf qu’ici on remarque qu’en moyenne une voiture sur dix n’a plus de pare-choc avant ou arrière…
On a le véhicule, on a fait les courses (on a même trouvé un Carrefour et ici c’est pas n’importe quoi ! Stand de pancake au Nutella, tireuses à bière, patissier, un rayon entier de biscuit sans emballages ! Et nous en France c’est pour quand ??
On a le réchaud, la tente, les matelas et sacs de couchage, nous sommes donc parés. La Géorgie est encore un de ces rares pays où l’on est libre d’aller camper n’importe où, en montagne, en campagne, de prendre un chemin et de voir où ça nous mène, de repérer une chapelle perchée sur un colline et d’y monter en 4×4 pour jeter sa tenter à côté, et ça, ça n’a pas de prix !
Bon voyage 😉