Roulons jeunesse !
Et non ce n’est pas la mer qu’on longe depuis des heures, c’est toujours le Saint Laurent. Ce fleuve est immense, tellement large, on a du mal à croire qu’il puisse geler.
De temps en temps on sort de l’autoroute pour aller voir les petites villes au bord du Fleuve. La plupart des canadiens y vivent dans de belles baraques, style américain, pas mal de garages, souvent des belles voitures, je n’ai pas souvenir d’avoir croisé de vieux tromblons ni de voitures françaises ! A chaque fois on y trouve du terrain, une belle pelouse et bien souvent un bateau ou sa remorque…
On passe par Gananoque, puis Kingston où l’on va voir le petit marché, l’occasion aussi de faire quelques courses. Globalement les villes de tailles moyennes ne nous laissent pas une super impression, à par une ou deux rues un peu commerçantes ou piétonnes on se retrouve bien vite à faire demi-tour. Nan le plus sympa reste les espaces aménagés vers le fleuve puis enfin, vers le lac Ontario. Là c’est presque la mer quand tu viens d’Annecy. On ne voit pas le bout, pourtant les USA sont juste là, en face, à une cinquantaine de kilomètre…invisibles.
La route est longue, quelques 500km, alors les pauses au bord du lac sont les bienvenues, l’air frais, le vent, les vagues même. Etrangement le lac n’est pas froid, on s’y baignerai facilement mais le temps calme les envies. Pourtant une canadienne me raconte que dans quelques mois elle fera du hockey jusqu’à 50m dans les eaux, sur une bonne épaisseur de glace… Et oui les saisons sont très bien marquées, d’ailleurs c’est aussi ici qu’elle à appris à nager…
Aux abords de Toronto la circulation amplifie, c’est l’heure pour nous de trouver un camping (on laisse vite tomber tout espoir de trouver un espace sauvage). Ils ne foisonnent pas et on se retrouve dans un bois avec un fond sonore d’autoroute, tanpis c’est juste pour la nuit, demain c’est visite de Toronto !