EBC J8 – Le camp de base de l’Everest (enfin !)

Aujourd’hui levé 8h, c’est la grasse mat ! Soleil au dehors encore une fois. L’épreuve de quitter le pyjama faite je me dépêche d’aller au petit dej, près des fenêtres qui donnent au soleil. Café, porridge et àvec l’équipe de la veille on se met en route pour une petite etape, rejoindre Gorak Shep (5100m), le village final du trek.

On longe le glacier tout le long dans une marche presque plate et très agréable en comparaison de la veille. On se rapproche encore des grands sommets, c’est maintenant le Nupse (7500m) qui s’élève devant nous, il part à la verticale juste de l’autre côté du glacier, mais d’autres sommets tous aussi chouettes nous entourent. On croise encore des troupeaux de yaks (il n’y a pas beaucoup d’altitudes auxquelles ils ne vont pas !) et des trekkeurs qui reviennent de Kala Pattar. Parce que oui, arrivé à Gorak Shep on peut poser les sacs et le but ensuite est d’aller voir le camp de base certes, mais la rando la plus fameuse est la montée à l’aube à Kala Pattar, un petit sommet (la grande colline rouge sur les photos!) juste derrière les refuges à 5580m qui permet d’avoir une vue de malade sur toute la vallée et surtout sur le sommet de l’Everest (parce qu’on ne voit pas l’Everest depuis son camp de base !).

On avale donc la rando en 2h, la haut on retrouve pas mal de monde déjà croisé auparavant, et on se dirige en début d’après vers le camp de base, c’est une ballade qui prend deux bonnes heures aller, assez plate mais l’altitude vous fatigue beaucoup. Finalement nous y sommes, la sur ce fameux glacier rempli de pierres, et bien c’est là-dessus, à notre grande surprise que se trouve chaque année le camp de base. Des dizaines et dizaines de tentes, de groupes, un hôpital une boulangerie et j’en passe, viennent s’installer comme ils peuvent sur les pierres de ce glacier en mouvement, au pied de la fameuse Khumbu Icefall, le début du glacier d’un blanc immaculé, cette cascade de glace qui arrive de l’Everest et qui est la la première et une des plus dangereuse étape de leur montée vers le sommet. Il n’y a aucun bruit sauf celui de pierres qui tombent et de quelques avalanches. Nous sommes entourés de monstres près à nous avaler.

Ici l’année dernière 18 personnes sont mortes sous une avalanche suis au séisme. Aussi commercial et vendue que soit la montée à l’Everest il est incroyable de penser qu’à partir d’ici, après 8 jours de montée, de froid de dures conditions, qu’à partir de la seulemént les grimpeurs vont passer plus d’un mois à faire des aller retour entre les différents camps avances, à dormir en tente à plus de 6000m, 7000m…pour un jour peut-être atteindre le sommet et réussir à en revenir vivant, je ne parle même pas des sherpa sur qui y restent deux fois plus longtemps et fournissent trois fois plus d’effort avec l’installation de tous les camps, la préparation des voies, le démontage, la cuisine et le port de l’oxygène, peut-être même celui de certains touristes…
Sur l’une des photos je suis avec un sherpa, ce brave monsieur a monté déjà 8 fois l’Everest, il prépare encore une expédition.
L’endroit est magique, symbolique, dangereux, menaçant, fascinant, mais froid et il faut partir car le soir arrive et il nous faut encore rentrer…

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