La nuit fut très froide comme d’hab, le matin l’est tout autant. Il fait -3 dans la salle principale, celle ou il y a le fourneau… Après un gros pti dej on met nos sacs, nos gants et c’est parti ! Il fait encore quasiment nuit mais le ciel est parfaitement dégagé et ça, ça n’a pas de prix. On part tôt parce que soyons francs, tous les jours les nuages arrivent sur les sommets aux alentours de 14-15h et nous n’avons mais alors aucune envie de nous retrouver sans visibilité, dans les nuages ou la neige, à essayer de franchir un col de haute altitude dont on ne connait pas le chemin…
Il caille sa maman, on part sur ce qu’on pense être le bon chemin avec nos maigres indications et notre sens de l’orientation qui vaut ce qu’il vaut. Le jour se lève et je commence a récupérer mes doigts. La vue est magnifique, on monte face à l’Ama Dablam (6812m) ou au Lhotse (8515m) en fonction des virages. La montée est hard, je contrôle l’altitude à la montre et Victor à la carte, on découvre alors qu’il n’y a pas qu’un mais deux cols. L’arrivée au premier nous apporte un grand soulagement, on est sur la bonne voix et le temps est toujours parfait. Le trek est magnifique, on en prend plein les yeux et nous sommes absolument seuls. On laisse notre trace et nos noms sur le lac gelé et commençons notre route vers le deuxième col. Le chemin est relativement facile à lire et on a que quelques moments d’hésitation. L’altitude commence vraiment à se faire sentir, le mal de crâne revient, Victor avance doucement et cela me fait du bien de l’attendre car ca commence à être vraiment dur. Le soleil tape avec une force incroyable, il n’y a aucun nuage et il se reflète partout sur la neige. Au bout d’un moment je vois quelqu’un qui rattrape Victor, quand il arrive à nous on voit que c’est Jakob, un suédois avec qui on a déjà marché et qui a un très bon rythme, il a vu nos noms sur le lac et à accéléré la cadence content de ne pas être seul sur ce chemin ! On finit péniblement la montée jusqu’au col par un chemin assez aérien sur de gros blocs jusqu’à ce qu’enfin, on y est ! Je n’en peux plus, on a dû faire 300m de plat en 6h de montée !
C’est super et franchement quel courage et quelle niac mon remich !!!tu me vends du rêve merkiii!hier je me disais encore mais quel monde de ouf finalement et heureusement il n’y a pas que des ouff dans le mauvais sens du terme!tu es la pour me rappeler qu’il n’y a pas d’âge pour vivre pleinement ses rêves! Profites en bien
Des bisouch
Merci miss ca fait trop plaisir !!! Tu insinues que je suis vieux hein !!
Gros bisouches !