…where the dreams are made of there nothing you can’t do !
Bon, concrètement les paroles de la chanson ne sont pas trop fausses, cette ville est une vraie jungle urbaine, les immeubles sont sans fin, on passe son séjour la tête en l’air…et ca vend du rêve !
Ca y est, on voit enfin en vrai les bagnoles du NYPD foncer sirènes hurlantes à travers la ville et les fameux taxis jaunes qui ont envahi les rues.
Nous avons un petit appartement situé à deux pas de Times Square, en plein coeur de Mannahtan. Times Squares c’est un peu les Halles de Paris au niveau de la foule, un peu la tour Eiffel au niveau du tourisme et pour ce qui est du nombre de panneaux publicitaires sur écrans géants, on n’a pas l’équivalent en France…! C’est simple, débarquer au milieu de Times Square un soir, c’est un peu comme regarder un écran plat de deux métres de large avec 10cm de recul… On en prend plein les yeux, ca bouge dans tous les sens, de la pub de la pub de la pub dans tous les sens au milieu de tour plus hautes les unes que les autres, ici les dimensions sont impressionnantes.
New-York est immense, sans fin, alors en moins d’une semaine pas d’illusions, on se concentre uniquement sur Manhattan, soit la partie principale de New-York où l’on trouve tout ce qui fait de New-York sa renommée : Wall street, le centre mondial du business, Times Square, l’endroit où l’on trouve le plus grand nombre d’écrans géants au m², l’Empire State building, l’immeuble d’où King-Kong se bat contre des avions, où encore la fa;euse statue de la liberté, symbole des Etats-Unis que l’on ne présente plus et qui se trouve sur la petite île de Liberty Island face à Wall Street.
Qu’on se le dise tout de suite, tout ce qui sera dit ici ne repose que sur ma petite expérience de 4 jours, ce qui, on s’en doute bien n’est pas sufisant pour avoir des avis tranchés sur New-York et les Newyorkais.
1er jour : balade dans China Town, autrement dit la Chine à New-York l’espace de quelques rues. Les chinois se réunissent pour jouer aux cartes dans les squares, les macdo sont écrits en chinois, on mange on vit à la chinoise. Tellement d’ailleurs que le charmant petit quartier de Little Italy a bien du mal à survivre. Promenade également dans le quartier de SoHo un peu plus à l’ouest où l’agitation retombe un peu et laisse place à l’art.
2eme jour : visite du quartier d’Upper East Side et du MET, le musée national qui serait un peu l’équivalent de notre Louvre. Nous nous promenons ensuite dans Central Park où, en tout impunité nous croisons Woody Allen et sa femme, le temps s’arrête, plus de doute, nous sommes à New-York ! Nous nous promenons aussi sur la Hight Line, l’équivalent de la coulée verte à Paris, une voie ferrée désafectée qui survole l’ouest de Manhattan sur un peu plus de 2km au milieu d’arbres et de plantes vertes, une vraie balade en forêt pour l’endroit !
3eme jour : direction l’usine à touristes qu’est Liberty Island et la statue de la liberté. Prendre le ferry s’avère être aussi long et contraignant que de prendre l’avion mais la statue est là, les pieds ancrés dans le béton protégeant le quartier des affaires et regardant l’horizon d’un air affirmé mais accueillant : here we are, United States ! J’éprouve en tournant autours avec le ferry, la même sensation qu’à l’approche du fameux opéra de Sydney, l’éxitation d’approcher un lieu mythique, dont on voit les images depuis petit et que l’on voit enfin de ses propres yeux, et même si ce ne sont finalement que des blocs de béton, c’est indéniable : l’émotion est là !
Nous remontons ensuite par le quartier de Wall Street, le Bull, symbole du quartier et la place de la bourse, dominée par des buildings d’une hauteur impressionnante dont on a l’impression en levant la tête qu’ils se touchent presque. Ensuite repos des mollets au Standart Hotel, un rooftop qui domine le quartier de SoHo oú il est tout à fait possible de prendre un petit jacuzi au dessus de la ville, ou de déguster des cocktails allongés dand de bons canapés sur le toit.
Enfin le dernier jour a été consacré à la visite du MoMA, le musée d’art moderne et à une petite ballade dans le quartier East Village.
Ce que j’ai aimé à New-York :
– l’impression de petitesse, que dis-je, d’insignifience qui se dégage en marchant dans des quartiers tels que Wall Street, Rockfeller Center ou Times Square dont les building sans fin s’étendent à perte de vue le long des rues taillées au cordeau.
– retrouver tous les clichés, les images avec lesquelles on a grandi, des séries tv aux poster que les gens ont dans leur salon, ici on retrouve tout, on “enfin pour de vrai” !
– la globale gentillesse et serviabilité des gens ainsi que l’impression de sécurité qui se dégage, bien loin des ambiances de criminalité que l’on a des films, à Manhattan vous n’êtes jamais seul, même en pleine nuit, il y a du monde partout tout le temps !
– la facilité pour prendre un taxi et le prix raisonnable de la course
– la lumière, les magasins ouverts tout le temps, la ville qui ne dort jamais
– la variété des restaurants, le thème et la déco des bars / boites improbables, kitch, too much ou simplement dingues, comme les speak-easy, ou les roof-tops au 33ème étage…
– le charme des quartiers qui ont tous leur identité, et contrairement à ce quón pourrait penser, il existe des endroits très charmants aux immeubles de tailles “normales”, avec des espaces verts et des restau plus charmants les uns que les autres que l’on prendrait volontiers le temps de visiter…!
– le “calme” des rues ! Et oui, je ne sais pas si c’est une question de chance, en tout on sait que la fin de l’été et debut septembre sont des périodes calmes, mais je ne pensais pas pouvoir me balader dans New-York avec aussi peu de monde sur les trottoirs et dans les rues ou même dans les musées ou autres lieux touristiques, une vraie surprise !
– le style des gens, globalement détendu, on sent que l’américain moyen ne passe pas trop de temps à faire du shopping, même si l’on croise beaucoup de femmes que l’on penserait sorties d’un défilé de mode !
– le wifi gratuit et ouvert partout, tout le temps. Chaque endroit un peu touristique a un wifi libre, ajoutez à ca les Macdo les Starbucks, les musées… et finalement vous avez Internet a peu près partout !
Ce que j’ai moins aimé :
– l’odeur et la saleté dans le rues, évidemment, c’est pas l’Inde, mais j’imaginais les rues beaucoup plus propre et entretenues, un peu dans le genre des quartiers résidentiels américains que l’on a l’habitude de voir dans les séries, mais on en est bien loin. Les poubelles sont entassées sur les trottoirs une bonne partie de la journée et l’odeur vient avec. Les américains ne sont pas particulièrement propres non plus. A ceci s’ajoute le fait que l’on trouve des coins en travaux tous les 300m ce qui vient rajouter des odeurs du bruits et des déchets…
– tout est cher, tout ce paie (sauf Internet on l’a dit), mais difficile de visiter New-York à l’économie, ici on paie le prix fort, avec les taxes en plus et le pourboire obligatoire ! Les loyers sont allucinants (à coté Paris c’est St Etienne…), faire ses courses en un supplice, et même les sandwish ou jus de fruits vendus aux coins des rues font mal au porte-feuilles…
– la clim. Alors là, il faudra que l’on m’explique. Certe, on ne peut repprocher à New-York son climat. Début septembre en l’occurence, il fait très lourd et humide. Impression de moiteur constante, 3 douches par jour, chaque effort fait transpirer. Mais pourquoi nous infliger une clin réglée à 20 degrés en dessous de la température ambiente ? Prendre le métro est une punition pour le corps. Les rejets declim donnent directement sur les quais, ainsi il y fait sans mentir environ 35 et vous recevez des gros rejets d’air chaud dans la gueule, puis enfin le métro arrive et là, mettez les gants ! S’il y fait 18 c’est le bout du monde, et avec le peu de transpiration accumulée sur le quai c’est parfait pour revivifier..!
Finalement, New-York is New-York ! Une très belle expérience dans tous les cas et un monde à voir, les possibilités de visite sont grandes, mais il faut le porte-feuilles et les mollets adaptés !