On roule en direction des plus hautes montagnes de Namibie…Le Brandberg. On passe par le village de Uis qui regroupe la plupart des logements et des magasins. Pour nous ce sera seulement une halte pour le déjeuner à l’ombre, dans un petit restaurant envahit pas les cactus, à la déco très parisienne à l’entrée d’un camping sans arbre qui ne nous inspire guère.
La chaleur est accablante, 75 degrés au soleil…au moins !!
On décide de remonter dans notre voiture bouillante et de nous rendre plus près des montagnes au white lady lodge. Une belle piste déserte d’une trentaine de km nous y amène. Comme d’habitude, dès notre arrivée, le premier réflexe sera de nous jeter dans la piscine. Le prix des chambres étant toujours prohibitif, on plante notre tente dans l’immense zone prévue à cet effet non protégée au milieu des arbres. Et oui ici il n’est pas rare de voir des éléphants, des antilopes ou encoredes phacochères traverser le camping. Le lodge permet de prendre de la hauteur pour aller contempler le massif du Brandberg au coucher du soleil. Le soir, dîner au restaurant du lodge, délicieux repas conclu par des chants traditionnels nabimiens.
Après une petite frayeur nocturne, à se demander si la bête qui grognait près de nos oreilles allait venir nous croquer, on reprend la piste en direction des montagnes. Le Brandberg est également célèbre pour ses nombreuses peintures rupestres, dont la fameuse White Lady. Le prix de l’entrée du parc et des guides étant trop excessif pour la ballade et notre intérêt pour ce genre de manifestation artistique, limité, nous décidons de nous contenter de la belle vue sur les montagnes. Maintenant, direction, la côte!