La baie de Sakalava n’était vraiment pas connu il y a encore 4 ans. Certains heureux en avait déjà fait leur paradis du kitesurf mais c’est récemment que le reste des gens du milieu l’a appris. Alors on est encore très loin des grandes stations balnéaires car à ce jour on compte que 5 hôtels, pourvu que cela reste ainsi afin de préserver la magie du lieu ! Oui car le spot est parfait, une magnifique plage de sable et de cocotiers et un immense lagon d’à peine un mètre de profondeur aux couleurs de rêve. Les vagues viennent se casser bien loin du bord et le nord du lagon n’est qu’un banc de sable à marée basse… Ici ça souffle pendant 6-7 mois dans l’année des fois juste fort, des fois très très fort, dans tous les cas c’est idéal pour venir apprendre et encore plus quand on est bien autonome car il est possible de faire des safaris de kite dans les îles autours jusqu’en mer d’émeraude !
Dans le sable les petits bungalows sont deux fois plus chers qu’ailleurs, mais on se couche toujours avec une super vue sur la mer. Quelques gargotes sont venues s’installer et la première que l’on fait pour notre diner nous sert une langouste de 2kg…welcome.
On passe deux belles journées ici, le vent souffle fort, on s’y fait, promenade le long des trois baies qui se succèdent (attention au gros serpent qui fait peur !), apéro sur la belle terrasse du KiteParadise où chaque soir le lever de lune est magique. Diner à la gargote d’à côté, petit dej magique etc… Ici les gens passent souvent une semaine ou deux juste pour l’endroit et venir kiter… C’est pas le même budget que de voyager dans le reste de Madagascar mais un excellent moyen de venir progresser en kite !
Après ces deux derniers jours de plage, on passe une journée à se balader dans Diego, vieille ville coloniale toute petite et limitée en terme de promenades mais avec un charme certain. On visite un tout petit jardin tropical qui ne paie pas de mine, mais où la guide nous fait sentir quantité de feuilles différentes et à chaque fois nous échappe un « ah ouaaaaisss, je reconnais !! ». Dernier repas avec vue sur la mer avant d’aller prendre l’avion pour rentrer à Antananarivo (et éviter 30 heures de bus…).