Bienvenue à toi ô curieux qui n’avait jamais entendu parlé de ce pays, ou encore à toi explorateur qui a déjà vu des images qui t’ont marqué, de ce petit pays incroyable du bout du monde…
Palaos, Palau en anglais, est un tout petit pays, constitué d’environ 350 îles flottant au large des Philippines dans l’océan Pacifique. On y trouve une poignée d’habitants, seulement 21000, répartis sur 3 ou 4 de ces îles. Le reste est vierge de toute vie humaine, seules les chauve-souris, geckos et rares crocodiles de mer peuplent les autres pains de sucre calcaires coiffés d’une épaisse forêt.
On se trouve ici en plein carrefour de 3 cultures bien différentes. Les habitants sont typés du pacifique, entre les polynésiens, maoris, fijis etc, mais situés bien plus près de l’Asie. Ici on mâche la noix de bétel et les villages et l’architecture traditionnelle partagent des caractéristiques de ceux d’Indonésie. Pourtant on se croit un peu aux USA ! On utilise le dollar US, les gens roulent en gros pick-up, parlent anglais et rentrent le soir dans leur petite maison américaine.
Mais c’est surtout la nature, la raison principale pour venir ici. Déjà l’avion survole le pays et avant même de voir les terres on aperçoit les premiers récifs à des kilomètres des côtes.
Fraîchement atterris à Koror, la seule ville du pays, notre passeport est tamponné sur la page entière, un texte déclarant notre engagement à préserver au mieux possible cette nature que l’on vient admirer. Et l’on signe. A nous les Rock Islands et le lac au méduses !
Palaos c’est cher hein, disons-le tout de suite. On a trouvé notre premier hébergement sur Airbnb, il s’agit du Dudek’s Nest. Une chambre dans la grande maison de Greg et Maura qui sont adorables. On est un peu à l’écart de Koror, directement dans la baie de Nikko, c’est-à-dire les premiers pains de sucre calcaires, parsemés dans la mer et qui s’égrènent jusqu’au sud du pays. On voit l’eau turquoise depuis la chambre. Les deux premiers jours, Greg nous prête des kayaks et nous voilà à pagayer gaiement au milieu des Rock Island.
Grande impression de liberté, on a l’impression d’être seuls dans la baie, c’est immense. On attache les kayaks de temps en temps pour faire un peu de snorkeling. Pas toujours facile de trouver un endroit où accoster !
Heureusement que l’on a le GPS pour naviguer au travers des falaises, toutes identiques, qui cachent parfois la seule voie de sortie !
Koror étant la ville principale, vous serez obligés d’y passer…et selon votre budget, d’y rester plus ou moins longtemps.
Les tours coûtant assez cher, on ne peut pas partir tous les jours en excursions hélas ! Il faut donc trouver à s’occuper pour le dernier jour. Étonnamment il n’y a pas vraiment de plage ! Et oui la particularité c’est qu’on est déjà dans les Rocks Islands et qu’elles portent bien leur nom, c’est de la pierre !
Alors les autorités ont été sympas, on trouve une plage publique pas ouf mais qui dépanne sur Long Island, accessible à pied depuis Koror. Là-bas on trouve un peu de snorkeling et des douches !
Plus loin encore il est possible de payer 10$ au restaurant Rip&Tide pour profiter de la jolie petite plage privée ! Rien que pour nous en plus. Le snorkeling est pas mal du tout, on trouve une murène léopard à quelques mètres du bord !
Finalement on reste même dîner, c’est une bonne adresse, bon cocktail et bons plats. Mais surtout fait rare à Koror, on a une belle vue sur la mer. Et oui aussi étrange que cela puisse paraître c’est dur à trouver ! Ici ils ont en rien à foutre de la vue ! Dans Koror, tous les restos donnent sur la route principale qui est étrangement embouteillée en permanence. La plupart sont bruyants et sans intérêts et n’ont vue sur rien ! Je vous conseille donc vivement de prendre un taxi et d’aller sur Malakal Island où les lieux pour sortir sont un peu plus sympas !