Monténégro, on gagne les montagnes !

Après 2 jours sur la baie il est temps de partir en direction des montagnes. Pour quitter Kotor on prend la Serpentine, une route raidissime mais incroyable. Un slalom raide comme une piste de ski qui monte au dessus de la baie, envie de faire des photos à chaque virage ! Un petit café tout en haut permet de profiter une dernière fois de la vue. Ensuite on bascule derrière et on pénètre dans le parc national du Lovsen. Une fois qu’on s’est acquitté des 2€ de droit d’entrée c’est encore une longue montée jusqu’à l’un des points les plus beaux du Monténégro, la montagne noire (celle qui a donné son nom au pays) culmine à 1657m, un mausolée se trouve au sommet et permet depuis une belle terrasse de contempler 360 degrés de paysage.

C’est dans un long périple que l’on se lance ensuite, rejoindre le monastère d’Ostrog en passant directement par les petites routes de campagnes. Des heures de route défoncée et de virages à travers les petits villages du pays. Lorsque qu’on rejoint la grande route on devine au loin de l’autre coté de la vallée un petit point blanc perché en plein dans la falaise, c’est le fameux monastère d’Ostrog, creusé et bâti en 1665 (non, pas 1664 !). La route qui y mène est une prouesse, toute à flan de falaise, l’arrivée au sommet au moment de la prière et des cloches qui tintent sous la chaleur intense du soleil qui tape contre la falaise fut un moment mémorable.

Quitte à faire de la route aujourd’hui, on continue vers notre objectif, le parc Durmitor. Tout au nord du pays vers la Bosnie, c’est une ensemble de montagnes à plus de 2000m et de lacs issus des glaciers. La route monte et le paysage se transforme, passé un col on se retrouve en Mongolie, des plaines et collines à perte de vue, quelques maisons isolées et au loin les montagnes encore enneigées. On roule jusqu’à Zabljak, un village magnifique, au pied des montagnes, d’ailleurs on vient ici faire du ski en hiver. Les chalets sont typiques, les pentes de toits sont presque à la verticale et descendent des fois jusqu’au sol. Ici les forets de sapins ont remplacé la végétation aride de la côte et avec les petits lacs au pieds des montagnes on se croirait vraiment au Canada. N’ayant évidement rien réservé on se retrouve en fin de route dans un camping. On y dégote une chambre avec vue sur le parc et les sommets. Les proprios sont adorables, on passe directement par le cul-sec de Rakia dans leur salon incroyablement kitsch.

Petit dîner dans le centre du village, ici un bon plat chacun avec un verre de vin local et un café c’est une note à 20€.

On rentre se coucher, un peu bourré certes mais émerveillés par le ciel et le nombre d’étoiles qui y sont accrochées…