Au programme, 4 grands jours de baroude en voiture à travers l’Islande, ce pays qui me vend du rêve depuis des années. L’Islande parait loin de tout, loin de la France, loin de l’Europe, loin de la chaleur, loin loin vers le nooooooord, là où il fait froid. Et bien finalement, l’Islande c’est à peine 3h de vol, et, bien goupillé avec une promo sur Transavia, c’est 170€ l’AR (compter plutôt 350-400€ en temps normal). 2h de décalage horaire mais par contre, oui, on est bien looooin du reste de l’Europe, explications.
Environ 100.000km² pour 300.000 habitants, l’Islande est finalement un immense désert. Sauvage est l’adjectif qui vient le premier à l’esprit quand on parcourt la route 1, la principale route du pays qui fait tout le tour de l’Île. Volcans en activité, glaciers qui viennent se jeter dans le mer, immenses plaines verdoyantes, déserts de lave sans fin, cascades en pagailles, îles volcaniques, les paysages sont authentiques et plus surprenants les uns que les autres.
Quatre jours, c’est un peu court, heureusement nous sommes en juin, le soleil ne se couche pas, ce qui permet de profiter un peu plus longtemps des paysages, les journées seront donc longues et bien remplies !
Nous arrivons à l’aéroport, récupérons notre petite voiture. Vu que nous n’avons pas le temps d’aller dans le centre qui est difficilement praticable, nous optons pour une petite voiture, une Suzuki Swift en l’occurrence qui s’avérera impeccable pour notre parcours. Nous rejoingnons aussitôt Reykjavik, la capitale aux allures de petite ville normando-suédoise. Très calme, pas de building, des habitations tranquilles, certaines ont leur petit jardin même en plein centre, quelques rues plus piétonnes que les autres, un bord de mer essentiellement composé du port, une église au style improbable, bref, il est agréable de s’y balader mais honnêtement, ce n’est pas pour ça que nous sommes venus, aussi je ne saurai donner de véritables conseils sur cette ville.
Arrivés à notre auberge de jeunesse vers 2h du matin (oui il fait quasiment jour dehors), nous partons dès le matin pour un tour en bateau à la recherche des baleines et des macareux, petit oiseau aux allures de pingouins qui est un peu le symbole du pays. Le tour coûte une cinquantaine d’euros (tout est plutôt cher en Islande) et dure un peu plus de 3h. Nous nous approchons de puffin island, sans hélas y accoster, nous voyons donc juste voler les macareux au loin à mon grand désespoir. Plus tard nous verrons pas mal de baleines et dauphins, c’est la mission à bord du bateau, tout le monde est à l’affût mais difficile de sortir de jolies photos. Le rêve de voir une baleine sauter près du bateau s’estompe..!
Autours de nous les paysages sont magnifiques, îles, montagnes en bord de mer et au loin, un magnifique volcan enneigé dont les pentes descendent dans l’eau, le fameux Snæfellsjökull du roman de Jules Verne, voyage au centre de la Terre.
Régalés de ces payasages, nous allons nous remplir l’estomac dans une petite rues ensoleillée de Reykjavik. La nourriture n’est pas donnée mais bonne. Puis on saute dans la voiture, et c’est parti pour une virée qui nous fera revenir que vers 1h du matin ! Direction le nord par la côte ouest dans l’optique d’aller voir la plus grande cascade de l’île. Au final on aura abandonné la cascade car trop de marche d’accès, (mais on en trouvera d’autres très jolies sur la route) et nous aurons roulé jusqu’au fameux volcan précédent, c’est à dire jusqu’au bout de la première péninsule ouest. La route est bonne et déserte, rare sont les voitures que l’on croise, et si l’ensemble des routes est limité à 90km/h, on avouera avoir en moyenne plutôt fait du 110 tellement rouler dans ces conditions est facile.
Presque une journée de voiture mais des arrêts toutes les 10mn ! On s’arrête partout pour prendre des photos, tellement qu’à la fin, avec l’habitude on s’arrête au milieu de la route ! Le calme, les montagnes, les grandes pleines, la lumière exceptionnelle qui se dégage dans la soirée est parfaite pour faire ressortir des couleurs des paysages, j’ai rarement vu çà.
Après un magnifique restaurant en bord de mer, adossé au volcan (assiette de moules grosses comme le poing !), nous rentrons lessivés mais ébahis par notre première journée.
Quelles photos spectaculaires… je ne sais pas ce qui est le plus formidable en Islande, les paysages grandioses, le contraste d’une architecture à hauteur d’homme, ou l’insurmontable langue ; tu as vraiment écrit Eyjafjöll et Vatnajökull ou tu as fait un copier-coller ? 😀