Oruro ne nous a pas laissé un souvenir impérissable malgré le charme certain de ces habitants en costumes traditionnels et un marché local haut en couleur. Heureusement car on n’avait pas forcément le temps de s’y attarder alors en début d’après-midi on saute dans le looooong bus pour Iquique. On traverse des paysages magnifiques qui paraissent encore jamais foulés. Des salars au loin, des volcans enneigés, l’imagination s’évade comme j’aimerai le faire avec une moto et une tente…
Un long passage de frontière et quelques heures de route plus tard et sur le GPS nous sommes tout près d’Iquique qui est au bord de la mer, pourtant ma monter indique que nous sommes encore à plus de 1000m d’altitude. On comprend mieux quand soudain on passe un col et qu’on voit la route descendre tout le long d’une immense espèce de montagne-dune avec au loin, beaucoup plus bas une grande étendue de lumières, la ville.
On pose nos valises au Backpacker’s hostel, just à côté de la plage et on est directement surpris par l’odeur forte de la mer, ça sent presque le poisson !
Au réveil on va prendre la dimension de la ville après la meilleure bonne action des vacances, à savoir déposer son linge sale dans une laverie ! Quel bonheur de marcher dans le sable au soleil, alors oui l’eau est bien fraîche mais tout à fait baignable et on se paie un bon plouf ! Direction le centre ville qui se fait bien à pied, avec sa rue principale piétonne dans un style colonial. Petite terrasse au soleil, il est midi mais c’est toujours l’occasion de boire un petit pisco sour. On prend un peu des infos auprès des agences de voyages mais on ne fera pas d’excursions dans le coin car il vaut mieux attendre pour nous d’être plus au nord vers Arica et Putre, ici ce n’est pas très intéressant.
On fait nos petites courses du soir, avocat, tomates, thon, du pain et d’autres bonnes choses, ici on est heureux juste avec un guacamole préparé en 5mn ! On se fait une copine à l’apéro et on décide d’aller ensemble voir un peu à quoi ressemble le soir à Iquique. Et bien en fait il y a encore plus de monde qu’en journée, le bord de plage est rempli de petits stands pour manger, boire ou acheter des conneries, on pousse la balade jusque sur la péninsule qui est un peu le quartier branchouille d’Iquique et on se trouve de chers mais dééééélicieux Pisco Sour pour clore notre passage ici, à Iquique, que l’on recommande pour la douceur de vivre et le côté plage mais grande ville, peut-être même un côté plus sympa que Santiago…