A Kupang c’est Feri qui vient me chercher, un ami de Tiwi (mon couchsurfing de Sorong en Papoua). On file chez lui chargés comme des mulets sur son scooter et nous voici à la maison, il vit aussi avec son frere, un pote et ses cousines, une maison très ouverte à la root, j’ai ma propre chambre et un grand lit un luxe fou ! Le soir par contre c’est infesté de moustiques mais il y a une raquette électrique et c’est un vrai bonheur d’en faire un carnage.
Le lendemain défi fou, parti jusqu’au petit village traditionnel de Boti. Pour cela on part tot le matin en scooter, 2h folles plus tard nous sommes à Soe où on laisse le scoot chez un ami, on monte à 3 sur une moto pour aller au bus qui nous emmène en 45mn à Nikki-nikki. De là on prend chacun un ojek (mototaxi) pour aller pendant une heure de chemin dévasté jusqu’à finalement donc : Boti.
C’est un petit villade d’une cinquantaine de famille où l’on trouve un chef qui a imposé un mode de vie différent et détaché du reste du pays. Ici pas de religion, des restes d’animisme plutôt. Les hommes ne doivent plus se couper les cheveux s’ils sont mariés et tout le monde vie de manière quasi ancestrale, partageant les tâches et appliquant les nombreuses règles du village.
Pour nous touristes, nous devons venir en offrant du pinang au chef. Il ne parle pas le bahasa indonesia et il nous faut donc passer par un interprète (plus encore Feri qui me traduit à moi en anglais…). Toutes les questions seront uniquement adressées au chef.
On passera la nuit là-bas, isolés du monde et du bruit même de l’électricité. Le lendemain déjeuner local évidement mais je commence à en avoir l’habitude : riz, poulet, bananes fries etc… puis une douche à la rivière où un peu d’eau est dérivée par un système de bambou jusqu’à la douche elle aussi de bambous évidement !
On prend congé du chef et on repart en sens inverse. A Soe on bifurque en direction des chutes d’Oheala magnifiques mais hélas, nous sommes en Indo, infestées de détritus…
Le soir après être passer chez l’oncle de Feri boire le café on reprend la longue route vers Kupang au rythme effréne et suicidaire de Feri, alias le Valentino Rossi du pays.
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