Nous avons donc réservé notre montée du volcan Acatenango (3976m) avec une petite agence à un prix finalement très correct (certains touristes ont payé le quadruple pour la même chose !).
Le lendemain matin, c’est donc chargé de nos sacs bien remplis de vêtements chauds (car là-haut ça caillera) que nous quittons notre auberge. Heureusement notre cher hôte attentionné nous fera remarqué de prendre un très grand sac de rando afin de pouvoir y loger tout le matériel nécessaire au bivouac. Effectivement après 30 min de chicken-bus sur des “routes” toujours plus défoncées, on nous distribue tout l’attirail de bivouac (tente, tapis, duvet, casse-croute…) qui viendra s’ajouter à notre sac à dos… Malins, une ribambelle d’enfants guatémaltèques nous assaillent pour qu’on leur loue des battons de marche, Rémi qui est beaucoup plus chargé en prend d’emblée, moi un poil trop optimiste j’en trouverai plus loin après avoir évaluer la raideur et qualité du terrain (qui alterne entre argile boueuse et terre sableuse volcanique…que du bonheur !).
L’ascension est assez touristique, nous croisons pas mal de groupes, nous avançons avec notre guide en faisant des pauses régulièrement. Finalement, après 5 bonnes heures de grimpette, nous atteignons le campement situé à 3500m d’altitude. Effectivement avec le soleil qui commence à décliner nous avons vite froid. Ça tombe bien, il faut justement s’activer pour monter notre tente avant que la nuit tombe. Dîner sommaire au coin du feu, chamallows grillés en extra, quelques photos de la voie lactée et du volcan Pacaya qui rougit sans cracher (GRRRRR !) et hop au lit, enfin on dvrait dire au tapis, car le réveil sonne à 4h30… Inutile de préciser qu’on a peu et mal dormi, mais bon maintenant qu’on est là, il faut aller au bout. On enpile les couches de vêtements et c’est parti pour 1h de montée à la lampe frontale, puisque le but c’est de voir le soleil se lever (et donc qu’il fait encore nuit noir). C’est à l’aube que nous atteignons le sommet, déstabilisés par des bourrasques de vents violentes et engourdis par le froid. On profite du magnifique panorama qui s’offre à nos yeux : vue splendide sur le Pacaya et l’Agua avec en tout petit Antigua à leur pieds. Quelques photos et on ne s’attardera pas trop, nous devons encore replier le campement et Rémi n’est pas au mieux de sa forme.
Une fois redescendus, nous sommes épuisés et on ressemble à des ramoneurs, on restera donc une nuit de plus à Antigua pour se reposer et faire le grand nettoyage pour ne pas souiller les eaux du lac Atitlan.