Nous quittons Lisbonne en bus cette fois, direction Lagos, à l’extrême sud de la côte. Le bus est une bonne alternative au train, départ fréquents et tarif légèrement plus bas (20€ pour 3h30 de trajet), certes ça ballotte un peu plus !
Arrivés à Lagos nous partons à pied rejoindre notre logement, une chambre dans un appart juste derrière les remparts de la vieille ville, qui offre une belle vue sur la baie. Lagos est une petite et charmante station balnéaire bien que très touristique et le soleil tapant fort notre première destination, pour nous rafraîchir un peu, sera la magnifique côte au sud du centre ville. En effet, une balade d’une dizaine de minutes permet d’accéder aux premières plages de la ville. Ce sont de petites criques perdues au milieu de falaises ocres et jaunes complètement déchiquetées. Arches, tunnels, îlots rongés par les flots, ici le paysage n’a rien à envier aux fameux 12 apôtres de la côte sud australienne. L’eau turquoise est beaucoup plus propice à la baignade que celle glaciale de Lisbonne et nous passerons donc pour une fois toute l’aprèm à lézarder et lire au soleil…en allant ploufer régulièrement.
Le coucher de soleil donne des teintes magnifiques à la roche. Une fois passée à l’ombre nous regagnons le centre ville pour aller s’hydrater et manger un bout sur les nombreuses terrasses de restaurant. L’occasion aussi de goûter au Porto et aux fameuses sardines locales.
Le lendemain nous reprenons un bus pendant 1h30 pour rejoindre Faro, la capitale de l’Algarve et qui sera aussi notre point de retour. En chemin, Rémi décide de s’adonner à une coutume de voyage : aller chez le coiffeur ! Après une tondeuse déchargée, quelques coups de ciseaux et des mots échangés entre les 2 coiffeuses, nous comprenons que le mot “cobaye” est commun au français et portugais… Haïti reste au top 1 catégorie “coiffeur”. Arrivés à Faro nous découvrons notre immense guesthouse (3 étages pour nous seuls ^^) située en plein centre et entamons une petite visite de la ville, qui n’est pas très grande. Alors motivés on tente par tous les moyens de rejoindre la plage qui est à une dizaine de kilomètres de là mais manque de bol tous les bus nous filent sous le nez deux fois de suite ! Les transports étant peu fréquents et l’heure déjà tardive, la plage de Faro ce sera pour une autre fois… Allez, un dernier plat de poisson en terrasse avant de prendre l’avion le lendemain et enchaîner par le boulot !