POuuuuuuuh ! Alors il faudra pas compter le temps qu’il nous a fallu pour y arriver. Comme dit l’adage dans le coin, les Togian ca se mérite ! Ben voyons.
Depuis Tentena (où on avait mangé beaucoup de riz blanc) nous avons pris une voiture partagée avec 3 autres personnes avec un Indo fanatique du klaxon en guise de chauffeur dont le grand trip était de rouler pleine droite sur une route toute en courbe sous prétexte qu’un coup de klaxon prévient qu’on est pleine droite. Heureusement on a pas croise de chauffeur ni sourd ni trop rapide…
Finalement nous voici à Ampana (rien à y voir et de toute façon je suis malade à crever et on mange encore du riz blanc) d’où nous partons le lendemain en ferry. Le ferry est un joyeux bazar où tout ou presque peut embarquer, nous on passe les 5 heures de trajet à fondre et prendre des coups de soleil sur le pont.
Après une loooongue escale puis un petit transfert en bateau, YALA nous y voilà, Bolilongua, une île qui fait la taille de mes toilettes à Paris, deux collines, une bande de sable qui les relie, un bungalow dans l’eau (ya pas de place l’île est trop petite) qui nous sert de restaurant (où on nous sert du riz blanc et des sardines) et voila notre petit paradis pour les 2 prochains jours ! Sable farineux, snorkeling excellent, ici le sport national (après le ping-pong mais rassurez-vous Rémi à établi la domination Française) c’est de prendre un masque un tuba et de faire le tour de l’île (dans le bon sens sinon tu galères) pour dire bonjour aux poissons lion, batfish, napoléons, perroquet et tout autre truc coloré à nageoires ou pas qui peuplent les coraux environnants.
On passe deux jours au top, ca passe trop vite ici. C’est ce genre d’endroit c’est tellement petit que tu sais qu’il n’y a rien à faire mais il se trouve qu’au final tu n’as quand même pas réussi à faire le peu de chose que tu pensais faire, type : ouvrir un bouquin, écrire un article, manger du riz (ah si ca on a eu le temps…).
On change d’île pour aller sur celle de Kadidiri. Le but cette fois-ci étant d’aller plonger et de passer le baptème supérieur, à savoir l’Advanced Open-Water. Il consiste en 5 plongées à thèmes et me permettra ensuite de plonger à 30m ou la nuit.
On se retrouve dans un bungalow sympa (dans les Togian tu paies pour la pension complète, environ 15€ pp) et on commence nos petites lecons. Une première plongée pour travailler la flottaison. La seconde est une plongée de nuit, fascinant, on part juste à la torche et c’est parti pour l’exploration. La nuit avec la torche on voit les vraies couleurs et surtout les animaux qui sortent ne sont pas les mêmes, crabes (alors pas les ptis crabes dégueux de rocher hein, ici on parle monsieur de decorated-crabs, des crabes bien plus gros qui s’amusent à se coller des coquillages et des bouts de corail pour se fondre dans le décor !), crevettes (ultra-stylées aussi), les poissons qui dorment dans leur bulle toxique etc… bref plein de curiosités !
Le lendemain (on a mangé du riz mais la veille aussi) on fait une magnifique plongée à 27m dans un mini-canyon puis en enchaîne avec une autre ou je travaille la prise de photo sous l’eau, bah ya du boulot.
Les aprèm qui suivent les plongées on est juste éclatés, des zombies, la plongée fatigue énormément principalement à cause du fait qu’on perd notre chaleur corporelle beaucoup plus vite sous l’eau ce qui demande beaucoup plus d’énergie pour le réchauffer (solution : manger du riz blanc !). On se contente donc de bronzer au dessus de la mer en regardant les beaux poissons en dessous.
Le dernier jour on part pour l’ultime plongée autour d’une épave d’avion bombardier sombré ici pendant la guerre. C’est la première fois que je fais une épave et j’avoue que découvrir un avion au fond de la mer est plutôt sympa ! L’appareil est en excellent état et le temps de quelques instants on apprend à se mettre dans la peau des explorateurs et à cartographier l’appareil et à ne pas se perdre avec le peu de visibilité qu’il y a.
Un dernier riz blanc, poisson grillé et nous revoici sur le ferry, en direction du nord encore pour 11h de traversée pour Gorantalo !