Un des gros highlights du voyage au Myanmar, l’ensemble assez fou des quelques 2000 temples de Bagan.
Une immense vallée relativement sèche sur laquelle son parsemés ces milliers de temples, pagodes, monastères, remparts etc… Le tout date d’entre les années 1050 et 1300 en gros avec comme pour Angkor au Cambodge, un âge d’or pendant lequel on se plait a imaginer que ce devait être assez fou avec des moines partout. Le premier soir on file direct au temple Swesandaw contempler notre premier coucher de sol… Oh Myyyy Gooood NON mais c’est quooooiiiii ce couchée de soleil de malade ???!!! Ok donc le ton est donné, Bagan et ses levers ou couchers de soleil ce n’est pas une légende, c’est juste fou. Au début ça paie pas de mine on se dit que pourquoi on court finalement pour trouver un spot tout ça tout ça puis a un moment, le ciel prend une teinte aboulent folle, les milliers de toits pointus se découpent dans un horizon bleu violet rose jaune orange rouge servez-vous y’a tout ce que vous voulez, les nuages aussi s’emballent et savent plus quelle couleur de l’arc en ciel ils n’ ont pas encore fait, puis quand finalement la grosse boule jaune du fond passe derrière la colline on croit que c’est terminé mais NON ! C’est comme les scènes de films apres le générique de fin, seuls ceux qui sont restés sont servis ! les nuages partent alors dans un délire de roses bleus, du coton sous LSD je vous dis !
Le lever de soleil suivant, on le fait depuis une pagode dont on ne sait le nom car c’est un petit local qui nous l’a dégoté a 5h du mat alors que celle ou on voulait aller était fermée. On monte sur le dôme, il n’y a que nous, pas un touriste contrairement a la veille ou il a fallu escalader le somment du temple pour avoir la paix. Le ciel s’enflamme, les montgolfières pleines de riches décollent alors et le spectacle est toujours aussi chouette alors que la chaleur monte… Nous on retourne faire une sieste du coup.
Sinon c’est balade a vélo au milieu des temples, a la recherche des moines si photogéniques dans leur robe ocre ou safran, on croise aussi des femmes girafes avec leurs colliers si longs et lourds autours du cou.
On visite aussi les temples en calèche, moyen bien pratique et tranquille, au clop-clop du cheval alors qu’on est confortablement avachis dans les coussins a l’arrière. Le temps est magnifique mais sec et brulant, on enchaine les temples qui aussi beaux et photogéniques soient-ils, finissent tous par se ressembler. Si bien qu’au bout d’un moment je préfère jouer au Kane Ball avec les locaux, il s’agit de jongler au pied en équipe avec une balle en rotin, les compétitions de ce sport sont assez impressionnantes !
Notre caleche-man nous dégote une ruine de temple pour le dernier coucher de soleil, elle est tellement plus en état qu’on galère un moment pour trouver l’escalier du sommet (et un temple c’est carré, symétrique et ils sont tous construits de la même manière pourtant hein !). Le ciel s’enflamme encore un fois, moins que les fois précédentes, peut-être pour nous faire comprendre qu’il est temps de partir pour Kalaw et l’est du pays !