Kota Kinabalu c’est un peu la capitale de Bornéo, la plus grosse ville et surement le plus gros hub touristique.
Alors bon, la ville est pas très belle même si elle a su rester à taille humaine mais comme toute ville Malaisienne j’ai l’impression, relativement inintéressante. De toute façon vous allez me dire, on vient pas à Bornéo pour les villes hein !
Ici la plupart des touristes viennent pour “affronter” le Mt Kinabalu, le plus haut sommet d’Asie du Sud (si on considère les sommets de Papouasie en Océanie), qui culmine à 4095m je crois. Bon c’est pas non plus très haut mais parait-il la vue est vraiment chouette. Après longue hésitation il fera pas partie de mon périple, c’est une usine à touristes et coute une petite fortune pour gravir un sommet tout en escalier. Donc après pas mal de témoignages j’ai décidé de pas le faire, la seule solution presque pas chère que j’avais trouvé (presque 100$ quand même) était de faire le sommet dans le journée (6h de montée et 4 de descente) donc au pas de course ce qui m’aurait fait arriver au moment où il pleut et en croisant des centaines de glandus en train de descendre tranquilement bof. Bon et puis c’est pas comme si j’allais pas avoir l’occasion de faire de la montagne pas la suite (Népal j’arrive !!) alors Kota Kinabalu pour moi, ce sera tous les soirs un bon poisson frais au marché sur le port, j’alterne avec les langoustes, jus de fruits frais, et virée à la plage sur les îles environnantes facilement accessible en bateau (mais hélas envahies de chinois !!).
Je passe aussi vite fait au parc national, on m’a conseillé d’y aller voir la Rafflesia, la plus grosse fleur du monde qui éclot seulement 4-5 jours par an, et il y en a justement deux en ce moment d’ouvertes. Donc en fait une gentille famille en a deux dans son jardin et fait payer l’accès, avec ma gueule de gentil et les quelques mots de malais que je commence à lâcher on divise le prix par 3 tout de même par rapport à ce qu’osent payer certains touristes.
La fleur est pas forcément très jolie mais c’est vrai que c’est gros, on en ferai pas des bouquets, de toute façon ya pas de tige !
Je prends maintenant la route de l’est encore, direction Sandakan.
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