Changement de décor. Il n’y avait déjà plus grand chose avant de passer la frontière, mais là, nous sommes tout seul. La Namibie c’est le deuxième pays le moins densément peuplé du monde après la Mongolie. Trois fois la taille de l’Allemagne et 2,5 millions d’habitants…
La frontière est derrière nous de quelques kilomètres, on a remis de l’essence car on nous a prévenu : “en Namibie si tu vois une pompe tu mets de l’essence”, et on se dirige vers le Fish River Canyon. Nous sommes dans le désert, une autre sorte encore, ici du sable tassé, des ptits cailloux, des fois un buisson. On croise peut-être une voiture en 200km, pas un arbre, pas un endroit d’ombre, il fait 40 degrés dehors si bien qu’au bout d’un moment on craque et on finit par manger assis contre la voiture le coffre ouvert, sur la piste.
Après quelques heures usantes pendant lesquelles on ne voit âme qui vive à part parfois quelques oryx, ces magnifiques antilopes avec des cornes droites d’un mètre de long, on arrive à Hobas, qui n’est pas un village, juste un lodge posé dans le parc national du Fish River Canyon. La dîte Fish rivière a creusé ici un des plus beaux paysages de Namibie à savoir la version africaine du Grand Canyon, en plus petit donc. Arrivés au camping on plante le tente et qu’elle joie de découvrir une belle petite piscine ! On découvrira qu’en fait en Namibie, tous les lodges ou presque ont une piscine, c’est une sorte de base ici vue les chaleurs…
Depuis le camping il faut faire 10km de piste en ligne droite pour arriver au Fish River Canyon. Pas grand monde, la grandeur du canyon est à nous. Il n’est pas très profond vers vaste. La Fish river tente de couler dans le fond. On passe le coucher du soleil ici, sur une petite table avec une bière au pied du vide, rebelotte le matin alors que le soleil ce lève ce qui est bien plus joli vu l’exposition du canyon. Il est possible de se promener un peu au bord ou de le traverser à pied sur plusieurs jours mais c’est interdit de faire des ballades à la journée dedans. Du coup notre visite se terminera là, maintenant direction la côte…