Majorque – Palma, Alcudìa, Polencìa

C’est parti pour 3 belles journées à Majorque !

Arrivés le vendredi soir nous avons récupéré notre petite fiat 500 à l’aéroport de Palma de Majorque et filé dans le centre afin de récupérer un appart Airbnb.

Le matin c’est visite du vieux Palma. Le barrio historico se parcourt très bien à pied, c’est un dédale de ruelles qui entoure la belle et immense cathédrale de Palma dominant la mer. Le temps est parfait, il fait très beau, comme 300 jours par an ici, et pas trop chaud, environ 30.

Après s’être bien baladé et avoir récolté notre première amende (ici ca rigole pas !) de parking nous prenons l’autoroute du nord direction Alcudìa, à l’opposé de l’île. Nous y sommes en à peine 45mn (c’est pas le pilote c’est l’île qui est petite). Ici retour au calme. Port d’Alcudìa (en fait beaucoup de villages sont dans les terres et ont leur “port de”) est une petite station balnéaire. Une belle plage, une ballade en front de mer et quelques rues piétonnes pleines de terrasses où les menus affichent tout ce que les touristes espèrent trouver. Moi j’espérais trouver un grand verre de sangria fraîche et je ne suis pas déçu ! Sustentés, nous partons à la recherche de la playa de Call Baix. Quelques kilomètres de voiture dans une petite route de campagne, puis dans la forêt au milieu des boucs nous amènent au bout de la baie. Ensuite une jolie promenade d’environ 40mn qui se termine par un chaos de rochers sur lesquels ils faut jouer à la marelle nous permettent d’arriver enfin à la plage paradisiaque tant attendue. Certains se sont donné moins de mal et sont venus directement en bateau. C’est une petite crique sauvage cachée sous une falaise, l’eau turquoise que nous guettions depuis le début est enfin à porter de…PLOUF !

Le soir nous avons une réservation en plein centre d’Alcudià. C’est une ancienne ville fortifée. On gare notre italienne à l’extérieur et nous dirigeons vers la place centrale. Les rues sont pavées et patinées, tortueuses à l’espagnole mais je trouve ici un faux air de Dubrovnik, charmant. Notre chambre donne sur la place, au loin on voit la mer. Le centre à l’air sympa mais nous avons envie de bord de mer pour se faire un bon resto. Alors cap sur Port de Polentia, à quelques kilomètres. Nous sommes sur la route du cap Formentor, une avancée dans la mer d’une dizaine de kilomètres de falaises déchiquetées. C’est notre étape du lendemain, mais au fur et à mesure que le soleil se couche on se dit qu’il serait bien de prendre un peu d’altitude pour aller voir ce que ca donne. En quelques lacets nous arrivons au mirador, il reste juste quelques minutes de soleil. La vue est à couper le souffle. Sous nos pieds environ 200m de falaise et au loin le soleil se couche sur la mer en prenant toutes les teintes possibles. Dans notre dos les falaises du cap Formentor sont roses, magenta, fushia, la mer elle est d’un bleu intense. On a bien fait de monter, nous n’en perdons pas une miette.

Après avoir vaguement regardé tous les menus du bord de mer, on se décide pour un immmmmmense plateau de fruits de mer. Moules, calamars, crevettes, gambas, couteaux, coquillages, poisson, noix de Saint-Jacques et homard : tout y est, es muuuuy rico !