Un brin de folie dans la vie, c’est primordial ! Partir un weekend à Rhodes : même pas peur ! Merci Google Flights pour nous trouver en 1 clic «J’ai de la chance» des billets pas chers et côté temps de trajet c’est finalement pas plus long que pour descendre à Annecy !
Nous voici donc fraîchement (pas si frais vu qu’il est 23h et qu’il fait toujours une bonne vingtaine de degrés dehors !) débarqués dans Rhodes. Nous cherchons un passage à travers les énormes remparts de la vieille ville pour rejoindre notre hôtel. Une fois entrés dans cette forteresse c’est un vrai labyrinthe de ruelles pavées de galets qui s’offrent à nous. Heureusement qu’on a notre super appli GPS Maps.me !
Nos hôtes nous attendent et nous prenons possession de notre mini-chambre, je crève encore de chaud, tandis que Marjolaine demande une couverture pour passer une nuit sous 30°C…
Le lendemain soleil radieux. Petit déj’ sur la terrasse, puis nous voilà partis explorer le vieux Rhodes cette fois-ci de jour. Ballade donc entre ruines grecques, quartier Juif ou mosquées turques, le tout parsemé d’innombrables boutiques de souvenirs, un chouette contraste ! La rue des Chevaliers, calme et stricte passe devant le beau Palais des Grands Maîtres puis nous mène au port de plaisance qui borde le nord de la ville, devant nous, la mer, belle et bleue. Nous prenons encore un peu de temps pour déguster une glace, écrire une carte puis nous quittons les remparts qui encerclent le centre et partons chercher notre voiture.
Cet après-midi nous prenons la route pour Lindos, à une cinquantaine de kilomètres sur la côte sud de l’île. Classé à l’Unesco ce village est sans doute l’autre must-see de Rhodes. En chemin, nous faisons une halte nécessaire en ce début d’automne pour profiter de la plage déserte hors saison, en piquant une tête et en se prélassant au soleil…que demander de mieux !
Au détour d’un virage on sait que nous sommes arrivés. Splendide vue sur la mer Égée et la baie de Lindos : un village blanc immaculé dominé d’une immense forteresse. On arrive tout juste pour capter les derniers rayons du soleil qui se couchent sur l’Acropole. Le vieux village de Lindos et son pèle-mêle de toits blancs immaculés est également interdit au voitures. On débarque donc notre valise et partons dans ce nouveau labyrinthe. Heureusement qu’on nous a bien indiqué, nous tombons directement sur l’hôtel, cette fois-ci il aurait été bien difficile d’entrer une adresse en caractères grecs dans le GPS !
Notre chambre a une petite terrasse surplombant les toits blancs des maisons qui s’étendent jusqu’au pied de la colline, d’où nous pouvons contempler la mer, où viendra se lever demain le soleil.
Ici nous sommes au pays des chats, ils sont partout, ils sillonnent la ville et passent de toits en toits, cherchant nourriture ou caresses. En début de soirée, nous sortons savourer un cocktail sur les toits (et oui ici les gens sont comme les chats : ils aiment prendre de la hauteur…du coup, tout se passe en roof-top !) puis goûter quelques plats locaux, comme les dolmas (feuilles de vignes farcies de riz aux herbes), feta, bière locale…et crêpe fourrée au Kinder Bueno Blanc (on n’avait encore vu ça nulle part ailleurs…et c’est bien dommage !).
Le lendemain je me lève à 7h, pas envie de rater le lever du soleil qui devrait se lever face à la terrasse. Il fait déjà chaud je suis torse-nu alors qu’il se lève enfin face à mon objectif et mon regard comateux. Un chat avide de caresses et de rayons chaud partage ce moment avec moi avant de retourner auprès de Marjolaine me recoucher un peu ! Au second réveil donc, après un petit déjeuner face à la mer, nous partons à l’assaut des 116 m du roc de l’Acropole. Heureusement elle est moins bien gardée qu’à l’époque ! Maintenant un chemin part de la ville jusqu’au sommet où une femme affable vous accueille et vous remercie d’un “NEEEXT” en vous ayant soulagé de 6€. Quelques touristes hélas dans les ruines de l’acropole, mais la vue est magnifique ! Le site est resté assez naturel bien qu’en travaux. Les vestiges du temple d’Athéna font face à la mer qui s’étend à perte de vue, il fait toujours beau et chaud et on aurait bien envie d’y plonger à nouveau.
A la sortie du site, des ânes, figures des paysages grecs, attendent le touriste qui n’aurait pas le courage de redescendre au village à pied. Après une dernière ballade dans le vilage, il est temps d’aller chercher la valise et de prendre la route pour l’aéroport. Et oui, un weekend c’est court, mais on ne regrette rien, sauf de ne pas avoir de vacances pour rester en Grèce par un chaud mois d’octobre plutôt que de retourner au froid parisien !
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