Ah oui mais clairement ! St Pet crâne ! On vient d’arriver, et déjà, il ne fait pas froid du tout (on est Russie ou pas là !?!), les nanas sont hyper bien habillées, les rues nous exposent des façades hallucinantes, c’est un peu comme si les rues d’Amsterdam avaient couché avec Versailles. On ajoute à ça un petit côté berlinois, de temps en temps, des monuments colossaux du genre “on affiche la puissance russe”,des canaux et des petits cafés tout partout et on a à peu près une bonne description de St Petersbourg.
Globalement c’est une bonne transition, on est pas trop dépaysé et on prend ses repères. La ville est grande mais “marchable” (20km à pied hier quand même), les rues sont longues et droites mais les canaux (qui ont permis de surnommer la ville la Venise du nord) viennent casser cette régularité.
Premier stop, direct, à la Cathédrale du Saint-Sauveur (sur le sang versé), une cathédrale qui fait penser à une maison pain-d’épice ou un château de Walt Disney, tellement belle alors que le ciel commence à s’assombrir, c’est à ne pas rater (en même on ne peut pas vraiment la rater). On médite au fait qu’on est seulement à 3h de Paris et pourtant si loin en buvant notre première bière (la boisson nationale rappelons-le)… Le lendemain on visite le Louvres local, j’ai nommé le musée de l’Ermitage ! Une file d’attente monstrueuse…pour acheter des tickets au guichet, sinon personne aux machines automatiques, on prend donc notre entrée et on entre direct arpenter les hallucinantes salles de ce palais. Artistes français et du monde entier, collections de l’empire russe, ça brille beaucoup, ça sonne bien aussi quand au détour d’une salle des chanteurs russes se lancent a cappella dans des chants traditionnels.
On marche beaucoup, on voit beaucoup, cathédrale St Isaac, les champs Elysées locaux la perspective Nievski, les jardins d’Alexandre etc… si bien que l’on craque pour une ballade touristique en bateau !
On marche ensuite un bon moment dans une zone plus ou moins en friche, ou du moins typiquement russe, jusqu’au monastère de Laure-Alexandre Nevski, charmant mais il ne nous laisse pas un souvenir impérissable. On décide donc pour une fois de prendre le métro, une aventure en soit car on ne voit même pas le bout de l’escalator qui nous descend tant il est long. On descend à l’autre bout de la ville, côté Petrograd pour faire un tour sur l’île fortifiée de Peter et Paul, où s’élève la fameuse cathédrale du même nom.
Le temps est toujours orageux avec des fois le soleil qui perce, on passe notre temps à enlever et remettre la doudoune. On monte au sommet de la cathédrale St Isaac prendre quelques rafales de vent avant de nous abriter au chic café Schtuatve à son pied.
On retourne chercher nos gros sacs avant d’aller dîner dans un déééélicieux restaurant à dumplings du monde entier, j’ai nommé le restaurant Pelmeni, qui visiblement a la côte vu le nombre de personnes qui attendent une table ! Finalement on part notre train de nuit pour Moscou, ce sera avec un grand groupe de chinois dans un wagon couchettes à deux étages, une première nuit bercée par le rouli du tchoutchou…