Encore une jolie petite ville au bord d’un lac et au pied d’un magnifique volcan ! Pucon à des airs de Puerto Varas mais cette fois on est vraiment au pied du Villarrica, un impressionnant volcan au cône quasi parfait, avec un gros cratère fumant qui fait peur.
Ici il fait encore plus chaud, ya pas de taons, le lac atteint une température appréciable et tout le monde est dans l’eau ! Un plage enfin ! Bon évidemment le sable est noir, d’ailleurs c’est même plutôt de la pierre de lave concassée que du sable et du coup ca râpe un peu les pieds !
On passe en mode camping. On profite du temps clément et ici les prix sont plutôt élevés car la ville vit essentiellement du tourisme, mais cette fois c’est principalement du tourisme chilien, et ça, ca fait du bien.
Vu qu’on a toujours un peu notre poisse qui nous colle on a renoncé à aller dormir dans le parc national voisin car le lendemain aucun bus nous permet de revenir, pour cause de.. jour férié ? non, déjà fait, bus complets ? non plus… non cette fois c’est pour cause de triathlon. (rien à ajouter).
Notre programme ici, savourez les ODM (Oh Dios Mios !) mais qu’ils sont bons les jus de fruits frais de framboise, fraises, oranges, ananas et autres ! On tombe visiblement en période de fruits rouges et les jus sont exquis. Bon, on teste aussi les cocktails Pisco Sour (Perou & Chili revendiquent toujours, qui aura le dernier mot ?) et Caïpirina qui sont très très bons mais encore beaucoup plus traitres, on est arraché dès le premier. Au programme aussi, baignades, dans les beaux lacs de la régions, mais aussi et surtout dans les thermes, les sources d’eaux chaudes qui entourent la ville et qui ont fait sa renommée. Eaux à 30 – 40 – 50 degrés même, je connais pas la température de ma dernière trempette mais j’ai compris ce que ressentais un homard au bain-marie. Les esprits retrouvés on fait un dernier petit restau (j’ai mangé un saumon 😉 avant d’aller se préparer pour le lendemain et dernière partie de notre programme : l’ascension du fameux monstre qui domine la ville, le volcan Villarrica…
Debout 5h15, en piste (c’est le cas de le dire car c’est également une station de ski) vers 8h30 et c’est parti pour un peu plus de 3h de montée bien raidoche sur les pentes enneigées du volcan. Les conditions sont archiparfaites, le soleil tape on monte en t-shirt en buvant de la crème solaire quand soudain (Oooouuuhhh mais queuceupassetil !!) le cratère se dévoile, fumant, puant, flippant. On est à 2840m, pas tant haut diront les mauvaises langues mais le paysage est fou, volcans et lacs sont éparpillés un peu partout tout autours, la plupart sont toujours en activité. Ici les jours de chance on voit la lave rouge au fond du trou (bon, plus trop depuis le dernier tremblement de terre en 2010), preuve que…ca vit !
Viens alors la redescente, et là, s’est l’occasion de sortir un instrument de son sac, mais lequel…? Et bien je vous le donne en mille, notre pelle ! Et oui, ici la descente se fait en pelle ! Grand moment, on freine au piolet dans les pentes qui sont tellement raides que c’est des murs, en fait il y a eu tellement de passages qu’on glisse dans des grand toboggans creusés dans la neige, du coup le retour au van se fait assez rapidement !
Après un dernier jus de fruit frais, on prend le bus direction Santiago !
Un gars, un fille !