On quitte le canyon après Desert View et prenons la route qui mène à Monument Valley. À peine une heure de route plus tard et déjà les paysages se transforment (encore ?). Au bout des grandes plaines on commence à deviner des colonnes rocheuses, des pitonsm des pains de sucre, appelez ca comme vous voulez, mais en tout cas ca commence à me rappeler des décors de cinéma…
Et oui, bonne surprise, avec le décalage horaire entre les états, nous avons une heure de route de moins que prévu et nous voici donc déjà dans la Monument Valley. Qui a dit que c’était le clou du voyage ? Je ne me risquerai pas à trancher, mais en tout cas : c’est dingue. A perte de vue s’élèvent les « mesas », ces tables donc qui s’affaissent au fur et à mesure des siècles et dont il ne reste parfois qu’une simple colonne. « Mais comment ca tient ?!? » On sait pas trop mais on dirait que ca va pas tenir encore très longtemps ! Les blocs qui se sont déjà décrochés font parfois la taille de la voiture et c’est donc avec un certain calme, et un émerveillement total que nous parcourons la petite piste qui serpente dans la vallée des indiens Navarros.
C’est vraiment magique, le paysage, les couleurs, les rochers qui semblent avoir poussé, ou le reste du plateau qui semble avoir disparu, comme vous voulez. Pas étonnant que John Wayne ait voulu y tourner ces films, ici pas besoin de décors en carton pate, ni même d’histoire, c’est tellement beau !
Oh et puis allé, nous bravons les interdits, il nous reste des bières et un paquet de chips, ce sera donc après un petit apéro face au spectable inoubliable du coucher de soleil que remontrons dans la voiture. Jaune, orange, rouge, rose, violet…noir, time’s up, il faut partir…