Au réveil, on est bien loin de Paris.
Petit dej apporté au soleil sur la terrasse, la mer infinie et toujours la même question : pourquoi j’habite en ville déjà ? Voiture sur la baie jusqu’à Perast. Bim, grandiose, petit village qui se jette dans l’eau, vieilles pierres, église, calme, belle promenade mais sans les touristes, chaleur, on s’allonge, des ptits chats partout et une vieille qui regarde sa machine à laver manuelle en cuivre d’une année heu, ancienne c’est sûr.
Route en direction de Kotor, petit stop visites, restaurant au bord de l’eau. On est à une période où les journées sont belles, la température autours de 24 degrés est idéale mais les touristes ne sont pas encore arrivés. Premiers servis d’un magnifique buffet en quelque sorte.
Bon alors exception faite de Kotor où un immense ferry vient d’arriver et décharge des containers de touristes et d’appareils photo. Du coup, après avoir investi une petite chambre dans le cœur de la vielle ville, on reprend la voiture pour s’exiler dans un hameau un peu plus loin, café les pieds dans l’eau. Au dessus, dans le paysage de foret j’aperçois un vestige d’église. Ça deviendra notre mission. On monte aussi haut qu’on le peut en voiture, parking dans un chemin et c’est parti, on enfile un pantalon et des manches longues, ici c’est le paradis des serpents et des araignées.
Après 40mn de galère et d’hésitation, on y arrive, perdue dans la forêt et complètement en ruine, une belle église toute abandonnée, la vue est magnifique, on est évidemment tout seul, avec l’impression que tous les caveaux à moitié ouvert sur lesquels on marche vont nous engloutir. Le toit est à moitié tombé, un pan entier menace d’en faire autant, on marche le pas léger, on ne touche rien, on disparaît comme on est venu…
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