Ce rendre au depart du trek est la partie la plus difficile. Le bus local de chez Local qui part de Kathmandou mettra 9h30 pour nous transporter Siabrubesi. Et pourtant nous n’aons fait que 120km… Impossible de dormir bien eveidemment malgre la chace inoue qu’ on a eu d’ avoir plusieurs sieges pour nous. On oui car cette fois-ci je voyage avec Simon, un belge en voyage pour 6mois.
Nos permis payes et checkes on prend le chemin qui remonte la vallee du Langtang. La plupart des habitations qu’on croise sont des lodges ou l’on se fait sans arret proposer du the ou n’importe quoi qui s’achete… On longe la riviere tout le long dans le creux de la vallee. La riviere est certe impressionnante mais c’est assez lassant et le bruit limite la discussion. Le premier jour on monte jusqu’ a Ghora Tabela en 6h30 a 3000m de haut.
Je suis surpris de la proximite des etapes et de la vitesse a laquelle nous les passons. Une douche bien fraiche (yes yes hot shower hot shower we have…!), une ration de pates pour tenir le coup et vite au dodo !
Le lendemain on sort de la vallee apres le beau village de Langtang ou ca commence a sentir le yak… Helas le temps n’ est pas trop de la partie et c’est toujours bouche quand nous atteignons le bout du trek a Kianjin Kompa, 3800m d’ altitude, au milieu des hautes montagnes mais on voit que les yaks… Les photos nous montrent ce qu’on est cense voir et c’est bien frustrant. Nous sommes au pied de tout le Langtang Range et surtout du Langtang Lirung a 7300m de haut…
Je me console en visitant d’abord une fromagerie de yak (d’ou je repars avec une demi meule) puis une patisserie (ou je reste avec une exquise part de gateau au chocolat…).
Au matin je vois le sommet du Langtand depuis ma fenetre, il capte les premiers rayons du soleil a travers les nuages quelques 3500m plus haut ! Le temps de faire quelques photos pour prouver que le monstre est la et on prend un sac ultralight pour partir affronter le Kyanjin Ri a 4600m. Sur le chemin alors que les yaks paissent a des altitudes folles (et ils courent eux les slauds) la couche de nuages se fait plus mince et on voit nos premiers sommets enneiges ! On se prend a esperer que le temps sera sympa une fois arrives en haut mais quenini canaille une fois rendus on ne voit plus rien… Je fais le pied de guerre une heure, j’ ai prevu des vetements et du fromage pour tenir le camps mais rien n’y fait et de desespoir on rentre… On aura juste eu droit au glacier du Langtang et a d’ inquietantes silouhettes a travers les nuages…
On commence alors notre redescente jusqu’ au Lama Hotel ou l’ on arrive apres 8h de marche, bonne nuit !
Encore un peu de descente et on quitte la vallee du Langtang avant la fin pour tourner en direction du trek des lacs sacres de Gosaikund. Le matin nous marchons 4h30 mais la pluie nous casse les bonbons alors on reste plantes dans le village de Thulo Siafru, pose en equilibre en haut d’une crete impressionnante.
On quitte le lendemain le village pour une longue et tres raide journee de marche jusqu’ a Laurebina, 3900m d’ altitude. Toujours dans les nuages alors que la vue est censee etre exeptionnelle. On ne s’en rendra finalement compte qu’en fin de soiree au moment ou le soleil se couche, il nous fait ce beau cadeau, les sommets a 180 degres, le Langtang, le Manaslu 8eme sommet du monde et au loin les Annapurnas et le Tibet… Le monde semble petit et facilement accessible quand on voit des 8000m qui depassent un peu partout…
Au matin la vue est degagee et on profite encore un peu de la vue mais pas longtemps, le temps se gate tout de suite apres. Aujourd’hui mini etape, apres avoir attendu le plus possible sur place on fait 2h de marche jusqu’ a Gosaikund et les lacs sacres, notre destination finale a 4380m de haut. On est dans les nuages niveau vue mais on voit bien les lacs qui sont parmis les plus hauts du monde, l’ eau tombant de l’ un a l’autre comme des vases communicants. On passe la nuit la plus froide du sejour et au matin, surprise ! Le ciel est quasiment degage !
On court au point de vue a 4710m au dessus de la mer…de nuages ! Tous les sommets sont la, ils n’ ont pas bouges ! Vue exeptionnelle qui remonte le moral, montagnes toujours aussi belles…
Les nuages reviennent et on attaque notre redescente. Au bout d’un moment c’est le bonheur, on est juste au dessus de la mer de nuages, c’est a dire qu’ on marche dedans mais qu’ on voit tout ce qui depasse, avec du soleil et un panorama parfait, on les aura vu !
La descente se fait rapidement et dans la journee jusqu’ a Gunche d’ ou on prendra le bus le lendemain pour retourner a la capitale (sous un soleil radieux cette fois nan mais pfffffff !).
Merci Simon pour les photos !!!