Pooouuuh…
Il se sera fait mériter, mais j’y suis : au parc national Sajama. Situé au sud ouest de La Paz, à la frontière du Chili, nous sommes ici entre le Sajama (le plus haut sommet de Bolivie 6500m) et le sublime Parinacota (6330m). Mais entre bien d’autres aussi !! Car si quand j’arrive après avoir enfin réussi à choper l’unique bus de la journée qui s’y rend et les 3h30 d’entassement qui vont avec, il fait très moche, je découvre par contre au matin suivant après une nuit fraiche (on est à 4200m) la magnifique panorama qui entoure ce village du bout du monde.
Une chaine de montagnes à 6000m fait face au village, derrière se trouve le Sajama, majestueux car nous sommes vraiment au pied du volcan. La neige est tombée dans la nuit sur les sommets et la nuit doit être fraiche pour ceux qui tentent l’ascension.
Ici on peut pas être plus dans les montagnes, et pourtant, dans ce village de ptetre 200 pélos, on trouve un petit cybercafé qui fonctionne quand il y a de l’ électricité dans le village, c’est-à-dire pas souvent (on s’en fou ici d’Internet me direz-vous ? Et bien j ‘étais quand même bien content de le trouver quand je me suis rendu compte que j’avais oublié mon chargeur d’ordinateur à La Paz et que j’ai pû arranger un rdv pour qu’on me le rende…(si tu me lis Anne, MERCI !)).
Le parc, recèle quelques merveilles de nature grâce à la présence des volcans environnants, comme des geysers où l’on ira faire cuire nos œufs, ou des sources chaudes où je me baignerai pendant le gros orage de l’après-midi, tout seul et nu sous la grêle et les éclairs, l’eau à 35 degrés jusqu’aux épaules…
Le soir, il faut prévenir si vous voulez manger dans un « restaurant », disons plutôt une tienda qui vend de tout et de rien où la mamita vous fera un pti diner, toujours le même principe, une soupe qui colle au corps, du riz avec un steak de lama et des pôtates ! Le froid nous oblige, moi une québécoise qui attend son chum qui est parti faire le Sajama et un autre français, à boire une bouteilles de Los Santos bien rouge mais qui n’est pas bien bon…
Faute de temps (et oui toujours le même problème même quand tu pars longtemps) je prends le (toujours seul donc faut pas le rater) bus du lendemain qui pars à l’heure sympathique de 6h pétante… Adieu coin de paradis, je pense sérieusement que je reviendrai te voir et gravir tes sommets un jour… Maintenant direction Potosi !