Me voici dans la capitale de la Papouasie, Jayapura. Encore une ville pas spécialement glamour, mais on peut trouver une plage pas trop mal (comme partout en Indo il faut faire absraction des détritus…).
De toute façon je n’y reste pas vraiment, Raymond, un autre couchsurfeur papou est venu me chercher à l’aéroport. Avec mes 20kg de bagages on a fait 20 bornes sans casque sur sa motobike toute défoncée et il m’a posé chez lui, à Waena, au fin fond d’une route en terre défoncée, là où il n’y a pas et n’y aura probablement jamais l’éclairage public et encore moins du bitume.
Ici se trouve une jolie petite maison, mais en Indo, c’est juste la facade. Dedans comme a chaque fois, c’est vide. Un grand salon vide, une chambre vide avec un semblant de matelas posé au sol qui fera pour nous deux, ses livres et papiers en pile par terre. La cuisine est immense mais vide aussi, juste un endroit ou faire frire ou bouillir des trucs. La salle de bain comme partout est indo-style : un bac en carrelage qu’on rempli d’eau et un seau qu’on rempli dedans et qu’on se vide sur la tête.
Bref, installé je file à Jayapura faire faire mon Surat Jalan, un permis obligatoire pour où je vais me rendre plus tard qui autorise les touristes à circuler dans certaines zones de Papouasie. Je donne mes photos et visa et supporte parce qu’il le faut un connard d’indonésien à grande gueule qui croit tout savoir et me parle de la France comme d’un pays qui dans 50ans n’aura plus de français. Mais je souris, il me faut mon permis !
Un petit tour à la plage et une balade dans le mall parce que ca fait longtemps que j’en ai pas vu un, j’en profite pour acheter un 3ème chargeur de téléphone perdu mais que je retrouve en fait 3 jours plus tard dans mon sac immense…