Non, malgré le titre, rien à voir avec les Etats-Unis !
Nous roulons dans un paysage de montagne sans aucune habitation. Pas de clôtures pour une fois, du bush, de l’herbe, des collines, et là, des zèbres et des antilopes. En fuyant les éclairs qui pétaient sur le Drakensberg nous sommes rentrés dans le Golden Gate Nation Park, une vaste étendue montagneuse où vivent des animaux sauvages et où il est possible de trekker, fait assez rare pour le souligner !
Le parc est traversé par une route principale, sur le côté partent de petites boucles qu’il est possible de faire en voiture pour aller voir différents points de vue. Le vent fort ne nous invite pas trop à la ballade alors on fait un peu le tour du parc comme ça. On aperçois des babouins, des gnous des zèbres et pour une fois ca fait bizarre d’être à pied pas si loin d’eux ! Le parc est aussi célèbres pour ces falaises de grès complètement érodées par le vent, ici les surplombs en forme de vague figée dans la pierre peuvent atteindre une dizaine de mètres…
On se rend ensuite à Clarens, petite ville toute mignonne et très touristique. On est ici au coeur du Free State, l’état libre, qui n’est en fait maintenant plus qu’une province comme les autres de l’Afrique du Sud. Clarens c’est quelques rues au pied d’une falaise, des boutiques d’art et des restos un peu mignons. Très sympa mais pas de quoi passer la semaine. On se pose dans le seul backpacker de la ville où nous sommes absolument seuls, pas même de patrons. On l’appelle donc et on nous indique les clés du dortoirs, “faites comme chez vous, vous me paierez demain !”.
En route pour Fouriesbourg le paysage est magnifique, on se croirait dans le Colorado, l’Utah, le Far West américain. Grandes plaines parsemées de résidus de petites montanges de grès dont il ne reste souvent qu’une colonne centrale. Les routes rectilignes font des montées descentes dans ce décor de film où l’on croise rarement une bagnole.
L’orage gronde encore une fois, les éclairs comme chaque soir déchire le ciel entre les falaises et le tenancière de pitié nous met dans un petit chalet à prix sacrifié, il faut dire que nous sommes encore seuls dans le camping. L’orage passé on monte sur les immenses rochers qui dominent la ville pour aller contempler un coucher de soleil exeptionnel sur le Lesotho au loin.
Ce n’est que le lendemain, après s’être rendus dans une Fieksburg frontalière et sans intérêt que nous passons au Lesotho !