Adieu la Péninsule Valdès et les nanimaux. 16h de stop dans un gros camion avec Herman (100€ d’économie !) m’ont menées à Rio Galleros. Ici le stop se pratique pas mal vu les distances, les prix des bus et la solitude des camioneurs qui demandent en fait pas mieux que de partager un peu de maté avec quelqu’un qui vient de l’autre bout du monde… En plus le paysage est chouette mais trèèèèèèèès mooooonoooootoooone et je sais pas comment il fait pour résister aussi bien à la fatigue (bon ok faut dire qu’il bricole pas mal, il faut le voir préparer le maté, sortir les plaques de cuissons, brancher, ranger, chercher les herbes, verser l’eau, fumer clopes sur clopes, regler des trucs et des fois regarder la route…) tout ça pendant que finalement je m’endors doucement.
Après 1200km de lignes droite fouettées par des vents impresionnants (mais pour ici c’était que dalle) on arrive dans la capitale de Santa Cruz, la fameuse Rio Gallegos, qui est, ne mâchons pas les mots, une ville de merde. Comme toutes les villes ici, un damier, plutot résidentiel puis vous trouvez péniblement ce qui ressemble à un centre ville, une soit-disant place… Ici pas de ciné, de belles boutiques, de zone piétonne, d’architecture, de bar ou de restaux qui donnent envie, rien, la ville est déserte et battue par les vents qui me destabilise quand je marche…mais ca c’est rien ;-).
Je lutte presque deux heures pour trouver un hôtel à un prix descend. Mon budget qui était de 40P dans le nord, passé à 60P à BA, puis 80 à Madryn passe ici si on les écoute à 200P… Enfin je négocie et trouve un hotel à 100P, frustrant quand même…
Alors la question ? Mais qu’est ce que tu fous là ? Bin j’attends mon avion du lendemain pour aller à Ushuaia, et oui avion le luxe ! Mais en fait ici les bus sont tellement chers (j’en ai déjà parlé je reviens pas dessus sinon je m’énerve) que j’ai trouvé un vol moins cher. Donc 1h30 de vol 20P moins cher que 12h de bus, on va pas se priver !
Ptite escale à Rio Grande (oui ici le coucou fait plein d’escale, on a un peu l’impression d’être dans un bus…), qui est elle aussi une ville de merde dans laquelle j’aurai l’occasion de repasser, avant d’enfin descendre lentement sur l’île aéroport d’Ushuaia…
Ben alors! Tu vois, tu le dis toi même, que c´était pas de ma faute si le stop tous les 2 ca marchait pas!!!!
Mais si ce sont tes mauvaises ondes.. 😉