Ca y est m’y voilà. C’est parti pour une dizaine de mois dans la vie chinoise, chinoise que dis-je, shanghaïenne !
Nous sommes en septembre 2007, je débarque seul en Chine, qui a dit inquiet ? Bon ok, l’arrivée fait un peu peur, je suis au Shanghaï Institute of Foreign Trade, dans le quartier de Gubeï Lu qui est complètement en travaux. Des échafaudages en bambou de partout, des chinois qui mangent sur le trottoir accroupis d’une manière bien particulière, pas l’ombre de ce qui pourrait ressemble à un restaurant digne de ce nom… Mais où suis-je ?
Mais finalement cela se décante, Internet dans la chambre pour comprendre un peu où je suis, où je dois aller me balader, le guide dans la poche, et à l’assaut de la mégalopole ! Il faut dire que j’arrive directement d’Australie, un continent où les gens sont aussi (peu?) nombreux qu’à Shanghaï ! Jamais vu autant de monde à la fois, ça grouille de partout dans une magnifique anarchie organisée.
Au final d’autres français m’ont rejoint à l’université et c’est une petite vie d’expat (jeune expat boursier dirons-nous !) qui se met en place : soirée, visites, tourisme, cours, stage en entreprise, vacances en Asie ! Cette ville est sans fin, pleine de surprise, un pays dans le pays, un microcosme toujours en activité, en pleine croissance, jour et nuit, on repousse les limites, la hauteur, la superficie, le nombre, la folie !
J’aurai appris à négocier et et survivre en chinois, à supporter les vendeur tuer les poissons frais à Carrefour, ne plus rigoler en voyant les anciens faire le tai-shi le matin, j’aurai tenu le coup avec la bouffe chinoise, connu toute sorte de restaurants plus étranges les uns que les autres, tout en devenant adepte du sandwich au porc rôti sous la double voie pas loin de chez moi, j’aurai arrêté d’être choqué de voir des feux d’artifice taper contre mes fenêtre (et oui habiter au 27ème étage ca se paie !), bref, j’aurai vécu en Chine et j’aurai aimé ça !
Voici une fraction photographique de ce que j’ai pu y découvrir, pêle-mêle comme ça vient !
PS : beaucoup de retouche, mais l’appareil de l’époque donnait des choses catastrophiques !