NADI
L’avion descend progressivement et passe sous la couche de nuages. Là plus de doute, je ne suis plus en Nouvelle-Zélande mais bel et bien dans cet archipel d’îles paradisiaques nommé Fiji. Des cocotiers partout, un soleil qui arrose une mer bleue à perte de vue et au loin des petits bouts de terre qui flottent entourés de belles bandes de sable.
Nadi on a beau vous dire que c’est pas chouette et qu’il n’y a rien à voir j’ai tout de même un choc en découvrant à peu près une seule rue, toute petite qu’avec des boutiques fermées et oui je confirme, pas grand-chose à voir. Je descends dans un petit hôtel relativement miteux mais cheap et bien placé, de toute façon il fait déjà nuit (il est 18h) et le but c’est de partir dès le lendemain matin vers les jolies îles !
Fichtre c’est cher le bateau. En fait la vie à l’air de relativement rien couter vu les prix dans les magasins de Nadi mais le Bula Pass qui vous sert à passer d’île en île me revient quand même à un bon 500€ pour 7 jours en pension complète. On se serrera la ceinture pour le reste du circuit qui devrait être moins onéreux !
MANA
Le taxi arrive et me largue sur la plage où d’autres personnes attendent déjà le petit speed-boat qui va nous enmener sur Mana, une des nombreuses îles de l’archiel des Mamaruka Islands. Je ferai que Mana dans cet archipel les autres îles étant fermées à cause d’un cyclone passé deux semaines auparavant.
Comme toutes les îles que nous dépassons Mana est paradisiaque, quelques collines, des cocotiers, un immense lagon et de la plage partout autours. Le staff du backpacker nous attend et nous pousse la chansonnette puis c’est parti, je commence par une baignade, un déjeuner et une bonne sieste, le programme que je m’étais promis et auquel je rêvais en triant du maïs en Nz !
Un peu plus tard je pars à l’assaut de la collinette qui domine l’île, on droit frôler les 60m d’altitude mais grand fou que je suis je pars tout de même juste équipé d’un maillot de bain et d’un appareil photo, mais j’ai tout de même Tudu, 7 ans, mon guide.
Le soir un bon petit repas et une démonstration de danses Fijiennes et un spectacle de feu pour clôre la soirée. En fait on a beau être dans des hôtels entrée de gamme les Fijiens se régalent à faire des spectacle de danse et à mettre en avant leur culture. C’est leur truc, leur mode de vie et ils en sont fiers, tout se fait dans la bonne humeur et la rigolade.
KUATA
Kuata est une petite île un peu plus loin, au sud des Yasawas, c’est tout petit, tout mignon, si on ne peut pas vraiment aller tout au sud à cote de la junglounette on peut par contre la traverser vers l’ouest en moins de 2mn et arriver sur une autre plage déserte. En face l’île de Waya Lailai dispose aussi d’un resort un peu plus classe et surtout d’un immense rocher qui la domine. On ira y voir un coucher de soleil magistral sur tout l’archipel d’îles environnant, vertigineux et grandiose, presque autant que la redescente de nuit dans la forêt par chemin raide et boueux avec pour seule lampe une ampoule de porte clef clignotante rouge bleue jaune (ya quand même des passage où j’étais debout…).
Le soir les membres du « village » nous font une belle prestation de danses en costumes et on passe la soirée à boire du kava à outrance, la boisson nationale pas bonne du tout, faite à base de racine de kava et d’eau mais qui à pour effet (inverse de l’alcool) de vous rendre complètement « lazy » et de vous relaxer tout en vous laissant l’esprit clair.
WHITE SANDY BEACH
Le matin le bateau de South Sea Cruise qui transporte les gens d’île en île m’emporte pour la belle White Sandy Beach où cette fois je passerai 2 nuits, encore une petite île paumée où le staff vous accueille en chantant tout sourire et vous offre une bonne noix de coco pour commencer la journée. Le programme c’est d’aller vous prélasser sur HoneyMoon Beach, lire dans le hamac sous le palmier, jouer au volley avec le staff, aller faire du snorkeling et SURTOUT, aller nager avec les raies Manta ! Oui c’est fameux ici, un petit coup de bateau et m’y voila, mes plames mon masque et mon tuba et nous voici à guetter les immenses raies qui semblent voler dans l’eau à la recherche de plancton. Un des rares endroits au monde où il est possible de les voir aussi près, de manière quasi certaine et sans avoir à partir en plongée bouteille. Un moment vraiment magique surtout quand on réussi tant bien que mal à avoir la raie rien que pour soit pendant quelques dizaines de secondes (j’ai quand même foiré la plus belle vidéo alors que la raie se stop, se retourne, me fait face et passe juste sous mes pieds, mais bien sûr je croyais être en train de filmer mais pas du tout…).
Il me reste encore 3 nuits sur mon Bula Pass à passer dans les îles environnantes et partir plus loin dans ce bel archipel des Yasawas !
« Moce !».
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